
Les clichés ont la vie dure... et plus encore ceux liés à la pratique des échecs. Aucune maman ne se demande par exemple si son enfant va "trop jouer" à la bataille, au jokari ou aux Playmobil. Annoncez lui que son fils va jouer deux heures par jour aux échecs et vous la verrez blêmir, persuadée que sa chère tête blonde va finir à l'asile à force de trop jouer.
Le grand Stéphane Zweig lui même donne corps à ces clichés dans le joueur d'échecs lorsqu'il fait dire à l'un de ses personnages: "Comment se figurer (...), un homme doué d'intelligence, qui puisse sans devenir fou, et pendant dix, vingt, trente, quarante ans, tendre de toute la force de sa pensée vers ce but ridicule: acculer un roi de bois dans l'angle d'une planchette".
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